Chloé Valentini , candidate au titre de MVP de la saison 2023-2024 face à Oftedal et Haugsted.
Je pense qu'elle mérite cette récompense, tant elle a rayonné la saison dernière en Ligue des Champions. Elle a été prépondérante dans les performances de l'équipe.
Oftedal et Haugsted avaient la chance de jouer à Gyor , étaient entourées de très nombreuses autres joueuses performantes et avaient davantage de temps de récupération durant les matchs.
De plus, je trouve que Chloé a révolutionné le rôle d'ailière (incursion au sein des défenses adverses pour libérer des espaces, prises de balle exceptionnelles, vitesse d'intervention, de course.
Elle défend très bien aussi , je n'oublierai pas comment elle a mis Malenstein sous l'éteignoir , en février dernier, lors du retour coutre FTC.
Elle a certes fini la saison plus difficilement (final four) mais on sait pourquoi.
Les votes pour le meilleurs joueuses européennes poste par poste sont ouverts, .... avec la présence d'1 joueuse de Metz Handball pour chacun des 7 postes:
Analyse pertinente. Vu depuis la Bretagne, le MHB c’est une débauche d’énergie pour gagner un championnat hétérogène qui n’apporte aucune valeur ajoutée dans la perspective des joutes européennes.
Tandis que le made in France perd des parts de marché sur le territoire national … Et s’exporte sans trop de difficulté/s... Les clubs français manquent de ressources dans un plateau Européen engagé dans une course à l’armement.
Après plus d'une semaine de recul, je me livre à quelques réflexions à froid concernant la déception du final 4.
Beaucoup a déjà été dis, sauf il me semble les 3 éléments suivants:
1. Comparaison avec Gyor (championnat national vs Ligue des Champions)
On a souligné le paradoxe que Gyor champion d'Europe avait perdu son titre national face à FTC. Or, si on compare avec la situation avec Metz, qui de son côté "a sué sang et eaux" pour le conserver, on voit la une différence d'approche qui explique qu'une équipe arrive au final 4 avec une relative fraicheur, quand l'autre y arrive complètement rincée.
En fait, on constate que Gyor a acceptée de perdre son titre, même contre un adversaire nettement plus faible, et s'est re-concentré sur son objectif principal, la CL. Là où Metz dans des conditions assez similaires s'est battu contre des vents contraires pour conserver son titre national, ... avec les conséquences que l'on sait une fois arrivée à Budapest.
Au delà du concept qui veut que Metz est toujours meilleur en phase de championnat que lors des matchs couperet (palpable sur le coup plus pour la saison dernière), ce qui va distinguer 2 clubs comme Gyor et Metz, c'est la priorisation des compétitions.
La priorité de Gyor, c'est la ligue des champions; celle de Metz est le championnat.
C'est probablement ce qui a fait la différence lors de ce final 4, à la fois mentalement et physiquement.
2. Metz était-il réellement favori du final 4?
Il a été dit à droite et à gauche sur les réseaux sociaux que Metz (c'est dire ses joueuses, son staff et ses supporters) s'étaient auto-proclamé favori, faisant ainsi preuve d'une suffisance et arrogance coupable et injustifiée.
C'est tout simplement faux. Oui, Metz était favori, c'est l'EHF qui l'avait proclamé dans son ranking (article partagé sur ce site); c'était également le cas des sites de paris qui mettaient soit Metz en tête, soit Gyor et Metz à égalité.
Donc, la plupart des observateur considéraient que Metz était l'équipe la plus forte, et ceci surtout pas uniquement en Lorraine ou en France.
3. Analyse du parcours de Bietigheim comme antithèse du modèle Metz Handball
Le parcours de Bietigheim est interessant car il représente un modèle inversé de celui de Metz Handball.
Depuis la saison précédente, on a vu cette équipe démarrer la CL sur les chapeaux de roues, puis s'écrouler par la suite pour finir 7ème de poule l'année dernière, c'est à dire non-qualifié pour les Play-offs 1/8 de finale, puis 6ème cette saison, soit une qualification de toute justesse. Une fois qualifié, l'équipe a remonté son niveau de jeu à hauteur de celui du début de saison pour réussir à aller jusqu'en finale de CL.
Donc, ils a 2 équipes de Bietigheim:
- celle qui sur quelques matchs bien précis, soit sur un pic de forme, soit sur les matchs importants, est capable d'imposer un combat physique exceptionnel qui la place au niveau d'une équipe de final 4.
- celle qui sur la longueur moyenne d'un championnat, ne peut pas reproduire ce niveau de jeu sur le long terme, et se classe autour de la 12-13ème place dans la hiérarchie européenne.
Ce double Bietgheim, dont on savait par ailleurs qu'il serait incapable de reproduire en finale contre Gyor l'intensité déployée contre Metz, n'est probablement pas un modèle à suivre. Toutefois, cette faculté a être très fort sur quelques matchs clés, devrait quand même à un certain degré nous inspirer; nous qui pouvons paradoxalement faire preuve quelque part d'une "trop grande régularité" ou, dit autrement, d'une sur-focalisation sur des matchs moins importants.
Voilà quelques éléments de réflexions que je jette un peu comme ça, ... passant maintenant la main à la saison suivante, ... qui a d'ailleurs déjà démarré puisque les équipes qualifiées pour la saison de 2024-2025 de CL sont en-cours de désignation:
Analyse intéressante mais n'oublions pas qu'à la 40ème nous étions encore à égalité après avoir vendangé un nombre incroyable d'occasions.
5/6 burs faciles manqués en début de match contre Bietigheim ont mis les allemandes en confiance et le doute dans nos têtes.
Je ne voulais pas le voir quand d'autres le disaient mais le point faible de Metz était son banc composé de joueuses que le coach n'estimait pas assez bonne pour être titulaire contre mérignac ou Toulon et toutes les équipes du ventre mou ou du bas de tableau du championnat.
Dans ces conditions, impossible de remplacer une joueuse cadre à la 10 ème minute d'un match important si on voit qu'elle est dans un jour sans..
Avoir 3 joueuses dans le top 5 des buteuses de ligue des champions à un moment donné peut sembler flatteur mais cela signifie que les résultats dépendent de la réussite de ses 3 joueuses.
Concernant Gyor, elles n'ont pas gagné parce qu'elles ont abandonné leur championnat mais parce qu'en demi-finale Iversen fait 0/4 à 6m et que Breistol tirait dans les projecteurs quand il y avait une gardienne et sur la barre dans le but vide.
Esbjerg était meilleur que Gyor mais 2 joueuses ont bouffé la feuille de match.
Pour Metz la faillite fut générale c'est pourquoi on peut tout de même plus penser à un craquage mental qu'à un déficit de condition physique.
Je suggère une nouvelle fois que la prochaine fois que nous allons au final 4, le club organise les adieux après et non pas 5j avant .
Avoir des joueuses en pleurs en interview plusieurs avant le dernier match aux arènes ne peut pas être le meilleur moyen de se concentrer sur l'objectif ultime.
Lever le pied pourrait dire que lorsqu’on mène de 10 buts faire jouer les « doublures « afin de ne pas cramer les cadres . A quoi ça sert de gagner de 20/25 buts chez les petits 😏
Vous avez raison, et pour aller dans votre sens et modérer mes propres affirmations, on peuvent effet supposer qu'un certain nombre de cas relèvent plus de la situation que de la stratégie sportive pré-établie.
En effet:
1. Pour Gyor
Gyor a très vite perdu son titre national par une défaite contre Mosonmagyarovar (en partie en raison du match fabuleux de notre future gardienne, Zsófi Szemerey) suivi d'une autre contre FTC. En conséquence, sachant le titre alors perdu, Gyor a pu lever le pied en championnat et se concentrer sur la CL; ... mais à son corps défendant.
2. Pour Bietigheim
Difficile également de supposer que ces pics de forme soient également parfaitement planifiés; la part importante du simple hasard dans ce parcourt ne peut pas être écartée.
3. Pour Metz
Difficile également d'affirmer comme je l'ai fait hier un peu lapidairement que le club a privilégié le championnat sur la CL.
Je pense plutôt, à la réflexion, que la priorité était d'exorciser l'élimination traumatisante en 1/4 de finale de l'année dernière.
Une fois la qualification obtenue contre CSM, il a fallu se reconcentrer immédiatement sur le championnat: battre Brest puis les 4 derniers matchs incluant un déplacement à Paris.
Du coup, une fois qualifié pour le F4 et champion de France, il a manqué, inconsciemment, ce supplément de motivations, sachant que les 2 objectifs prioritaires étaient atteints. C'est d'ailleurs ce que soulignait Rémi Alezine vendredi dernier dans Dragonne Mag. Sur ce point, comme beaucoup d'autres, je suis sur la même ligne que lui.
Quoiqu'il en soit, cette séquence fait et continuera de faire probablement l'object de maintes analyses et rétrospections de la part du club qui saura, tant que faire se peut, en tirer toutes les conclusions nécessaires, ...
Pour clore ce chapitre LDC 2023/2024, le site EHFTV a décerné un classement des plus beaux arrêts, des meilleures passes et des plus beaux buts de la saison.
La palme du plus beau but a été attribuée à LUCIE GRANIER pour son "KUNG FU" improbable lors du match contre Esbjerg à Nancy.
Mais les autres buts ne sont pas mal non plus, surtout ceux dans les lucarnes.
« Pourquoi est-ce si compliqué de gagner cette compétition ? Tu peux être le plus fort pendant la saison, jouer le plus beau handball, tout est remis en question sur un seul week-end, avec deux matchs très très intenses en 24 heures. L’erreur est impardonnable pendant un Final Four. Tout peut arriver et il y a tellement d’éléments extérieurs qui entrent en jeu. » Extrait Le Télégramme 04/06/2024.
Avec une masse salariale évaluée à 12M€ (soit 2,5 fois celle de Brest), le budget global se situe très probablement dans une fourchette allant de 20M€ à 25M€ (le chiffre de 30M€ ne paraît pas déconnant compte tenu du train de vie et du standing du club).
Ce n'est que mon avis, mais je pense que les 30 millions sont surestimés...
Le budget de PSG Handball (avec sa masse salariale, leur train de vie, leur prépa au Japon par exemple) est d'environ 16 millions... J'ai dû mal à croire que l'or noir rapporterait moins qu'un constructeur automobile en 2024...😏🤔
Je me rappelle que certains chiffres liés à la billetterie du club Mhb étaient surestimés et j'en suis certain (source par le club).
Une fois de plus, le MHB paie sa faiblesse économique. Pour faire progresser sa structure, densifier son portefeuille de compétences et continuer à écrire son histoire, le MHB doit hisser sa dimension économique au niveau de sa dimension sportive. Je note au passage que l’échec du MHB est aussi celui de la LBE, incapable de construire un championnat domestique avec 13 sparring partners performants !
Je ne sais pas si l'article du RL paru aujourd'hui est fiable... mais on parle du budget de Győr à 30 millions d'euros (ça me paraît vraiment énorme, je pensais plutôt aux alentours de 10 🙃, à titre d'exemple la section masculine du PSG est à 16 millions donc 30 pour une section feminine, difficile d'y croire), de Bietigheim à 6 millions d'euros et de Metz Handball à 3,2 millions d'euros 🙄
Il me semble que celui de Metz est plutôt à 3,7 millions d'euros (4,3 millions d'euros en comptant la section masculine).
Effectivement, le diagnostic des forces et faiblesses de Metz Handball visible sur toute la saison était connu avant cet événement Final 4 européen : quelques joueuses majeures Sako, Jørgensen, Valentini, Bouktit, Burgaard, une défense très hermétique et une dynamique de contre-attaque vers les ailières et un jeu rapide très efficace quand la condition physique suit, mais très peu de tirs à 9m et peu de rotations (y compris lors de certaines rencontres de LBE moins disputées).
> La demi-finale contre Bietigheim a donc été catastrophique car ces cadres usées par cette longue saison n’ont pas eu le rendement habituel. La défense messine a été passive face aux tireuses allemandes qui ont pu développer leur jeu sans être bousculées. De plus, l’adversaire avait très bien adapté sa défense : traitement de faveur pour Bouktit et repli très rapide. Et notre entraîneur n’a pas su proposer d’autres options tactiques ni fait de changements majeurs (hormis l’entrée intéressante de Grijseels).
> Pour autant lors de la petite finale contre Team Esbjerg qui avait bien failli terrasser l’ogre Györ, j’ai un peu plus retrouvé le jeu offensif messin habituel, avec Grijseels très présente. La défense danoise très musclée a bien verrouillé notre pivot avec 2 voire 3 joueuses agressives. Les options offensives étaient limitées, malgré les quelques solutions proposées par Burgaard et Hansen, les ailières étant plus en échec qu’à l’accoutumée. Et la défense messine trop à plat n’est jamais montée sur les monstres Reistad ni Mørk qui se sont régalées.
L’équipe messine est très redoutée par tous ses adversaires européens depuis quelques années. Son jeu est à présent disséqué, analysé et (partiellement) contré par les meilleures équipes. Lorsque les joueuses cadres sont moins performantes, il faudrait pouvoir / savoir diversifier les choix tactiques en s’appuyant sur un collectif plus large. Les contraintes budgétaires ont imposé ces limites sur la qualité de l’effectif ; ce n’était donc pas une découverte. La saison prochaine s'annonce vraisemblablement très différente avec les départs de joueuses majeures et l'arrivée de jeunes joueuses moins cotées (hormis Flippes). Aux entraineurs de composer un nouvel équilibre collectif… Après ces 2 jours difficiles à digérer, il faudra retenir ce nouveau doublé championnat et coupe nationaux 2023-2024 et cette participation au Final 4 européen. D'autres clubs en France et en Europe s'en seraient contentés.
Le contre-exemple vient de Györ qui a fait tourner son armada pendant la demi-finale et la finale et a fini par battre son adversaire danoise sans jouer génialement, mais avec une gardienne Toft très performante ; les Danoises échouant d’un petit but. Contre les Allemandes, c’est l’autre gardienne Solberg qui a brillé et les rotations avaient déjà fait la différence en première mi-temps. Avec un effectif aussi riche et varié, l’entraineur a évidemment beaucoup plus d’options tactiques en défense et en attaque, ce qui complique la tâche de l’adversaire. Et Györ a recruté pour la saison prochaine les 2 joueuses messines les plus en vue cette année (Sako et Jørgensen). Cependant cette sixième victoire européenne intervient après 5 ans de disette. Il faut également noter que le championnat et la coupe de Hongrie 2023-2024 ont été remportés par FTC Rail Cargo !
Bon et bien voilà, la saison est officiellement terminée. Je ne reviendrais pas sur cette petite finale, je ne ferais que me répéter.
Merci à toutes les joueuses et surtout à celles qui nous quittent. Maintenant place au repos pour les JO, et rdv en septembre pour une nouvelle saison ! Allez Metz Handball 💛💙
Reistad a également manqué sa première mi-temps contre Gyor et s'est réveillée en seconde mais c'était trop tard. Quoiqu'à 1 but près, il y avait la place pour les prolongations ce qui n'était pas le cas pour Metz.
Pour Esbjerg c'est plus des faiblesses individuelles ( Iversen 0/4) et Breistol qui expliquent les 2 buts qu'il manque pour aller en finale.
Jorgensen avait su se relever et porter l'équipe en seconde mi-temps contre Vipers en Norvège. Là elle était cuite.
Je suis bien d'accord avec vous, nos ailières aussi bonnes soient elles ne devraient pas jouer 58' par match contre le ventre mou de la ligue Butagaz.
Julie part avec 2 doublés dans son palmarès mais son temps de jeu annuel est compté en minutes. A t elle joué une heure en tout, même pas sûr ?
Je pense aussi que l'équipe d'Esbjerb n'était pas loin d'une qualif. en finale. Si l'équipe ne bouge pas trop niveau recrutement, elle finira par gagner cette LDC. Cette équipe m'impressionne plus que Győr.
Concernant Metz, je me dis qu'avec les compétences du staff messin et un médecin à la tête du club, ils doivent quand même s'apercevoir que certaines filles sont "rincées" ou alors c'est vraiment qu'à l'entraînement, elles ne donnent pas satisfaction...
J'ai hâte de voir le temps de jeu de Manon Errard, future pépite et potentiellement candidate à l'équipe de France selon le staff.
Il n’aura échappé à personne que la LBE est un astre mort, que son pilotage est assuré par des permanents dénués de vision stratégique, de culture économique, et qu’elle fonctionne sous tutelle. Il est urgent qu’elle acquière une totale autonomie et que son pilotage soit confié à de véritables professionnels rompus au business, au monde de la rationalité, de la productivité, de la performance, du « retour sur investissement », de la stratégie économique et financière, de la conquête des marchés cibles que constituent les partenaires et les supporters auxquels il faut vendre un produit « spectacle sportif ». Pour l’instant, elle est le reflet des intérêts parfois divergents, des acteurs de la Ligue, rien d’autre qu’une super commission de pilotage du handball féminin. Prise dans les sables mouvants de sa propre incertitude, sa Présidente veut démontrer qu’elle ne renonce pas à agir sur la priorité de la FFHB (développer et professionnaliser le handball féminin). Elle ne réussit qu’à démontrer, année après année, sa presque incapacité à aboutir…
L’interdépendance ! A la fois concurrents et partenaires, chaque club a besoin de l’autre pour exister, produire un spectacle de qualité, grandir dans l’adversité. 80% des matches de LBE n’apportent aucune valeur ajoutée dans la perspective des joutes européennes ! Il s'agit de matches d’entraînements gagnés par des scores pléthoriques, des matches à haut(s) niveau(x) d’opposition, c’est mieux !!!
Sur le plan économique….
Les investissements massifs réalisés par les blanchisseries industrielles européennes, l’effet de contagion des politiques salariales agressives, la faiblesse économique du club, fragilisent le « miracle permanent ». Pour faire progresser la structure et continuer à écrire son histoire, le MHB n'a d'autre alternative que de hisser sa dimension économique au niveau de sa dimension sportive.
Quelle terrible désillusion pour nos dragonnes. Après avoir quelque peu digéré le match de hier je commence réellement à me poser des questions sur nos préparations pour le F4. Notre équipe semblait totalement tétanisée au point de faire énormément d'erreurs complétement bêtes. Notre défense était totalement dans les choux (du coup impossible de faire des arrêts derrière). Nous terminons le match avec 17% d'arrêts, c'est du jamais vu. En attaque notre base arrière a du perdre une dizaine de ballons à chercher Sarah avec des passes impossibles. Notre 7 de base est incroyable oui, mais nous avons besoin d'un banc solide c'est indéniable. Ce match a prouvé qu'il est nécessaire de posséder des joueuses nous permettant de réellement prendre le lead lorsque nos cadres ne sont pas au RDV. Je suis tellement déçu de ce qu'on proposé nos dragonnes hier. Elles n'ont pas joué à leur niveau, l'équipe semblait totalement sans solutions lors de la fin de la 2nd MT. Bietigheim semblait beaucoup mieux préparé et à joué solide du début à la fin.
Je suis si triste, pour les joueuses, staff, club et supporters. Nous avions des étoiles dans les yeux à l'idée de pouvoir jouer une finale mais le rêve s'arrête ici. Maintenant place à un gros gros match face à Team Esbjerg pour essayer de rentrer avec une médaille tout de même. Le parcours aura été incroyable pour nos dragonnes, le résultat final aura été un peu décevant. C'est maintenant au club d'en tirer les conclusions et d'avancer pour pouvoir espérer un jour gagner une LDC. Il y a encore du travail, mais le club est sur la bonne voie.
Je suis d'accord, Emma a su montrer dans certains matchs qu'elle pouvait réellement apporter. Manu doit avoir ses raisons mais il a fait jouer le 7 majeur quasi la totalité du match. Concernant la gardienne de Bietigheim elle est très forte c'est indéniable, mais a montré ses limite en fin de 1MT lorsque nos joueuses ont su cadrer. Il y a quand même eu énormément de tir facile sur la gardienne, il faut le dire.
Je pense qu'il y a beaucoup de petites choses qui peuvent expliquer cette déroute (fatigue des joueuses surutilisés, mental pas prêt, manque de banc etc...). Hier c'était un collectif soudé et qui n'a jamais rien lâché qui a gagné. Je pense que ce qu'il manque à Metz c'est de justement garder des joueuses sur le long terme pour gagner de la confiance dans le jeu. Mais bon, on connait la loi du marché, le club fait éclore des pépites ... mais les perd car il ne peut pas se le permettre financièrement.
On peut avoir beaucoup de regret, mais je pense qu'en début de saison un bon pourcentage de supporter ne voyait pas Metz jouer le F4.
Nous avons droit à 16 noms sur la feuille de match et nous n'en mettons que 15.
là aussi j'ai une petite question bête mais pourquoi ne pas y mettre Manon Errard qui jouera l'an prochain ? Pas pour la faire jouer 10' mais pour la mettre dans l'ambiance et la tension de ce genre d'évènement surtout si on pense qu'elle sera titulaire dans qqs années.
On parle de l'expérience de Metz mais aucune joueuse n'était présente en 2019.
J'espère que nous allons pouvoir construire quelque chose de solide autour de Chloé et Sarah sur les 3 prochaines années car il faut un minimum de stabilité pour avoir un socle capable de surmonter émotionnellement un tel évènement.
Ce matin je suis triste, comment on a pu prendre l'eau comme ça en deuxième mi-temps.
Alors oui ils ont une sacrée gardienne qui nous à fait la misère.
Mais les filles y croyait tellement, peut être un peu trop.
J'aimerais bien savoir comment Manu à préparer ce final four.
Autre chose, Manu a tiré sur les mêmes joueuses tout le match, pourquoi n'avoir pas fait rentrer Mia quand Sarah est en échec. Je n'ai pas envie de trouver d'excuse car elles ont déjouer complètement et nous supporter nous avons le droit de nous poser des questions et terriblement dégoûter.
Mais il nous faut une joueuse qui tire de loin c'est indispensable, pour moi Emma doit partir dans un club avec moins de prévisions ou elle saura se mettre en valeur, Metz est trop grand pour elle actuellement.
Je suis sur qu'elle peut réussir et s'épanouir dans un club avec moins résultats ou on lui fait confiance. Pour moi c'est une erreur de vouloir la gardé et pas la prêter.
Pour finir, on a peut être un problème mental, les filles je les ai trouvés tétanisé sans mordant sans solution.
Je suis bien sûr triste pour les joueuses, le staff, Manu et tout les supporters qui sont a Budapest.
Pour finir il reste un match soyons derrière notre équipe, elles vont ce battre jusqu'au bout.
S'il fallait établir une équipe parfaite de la saison avant le début du final 4 et en essayant d'être le plus objectif possible, je pense à
Gardienne: Moreschi
Ailière G: Valentini
Ar G : Reistad
DC: Jorgensen
ArD : Vyakhiréva
Ailère D : ?
Pivot: Bouktit
Je sèche sur l'aile droite mais en considérant qu'on aurait la moitié de l'équipe idéale, il est tout à fait normal de penser que Metz est l'équipe favorite de ce final 4
Je sais que ça fait presque un an que je casse les pieds à tout le monde avec la victoire de Metz en ligue des champions mais objectivement, ce n'est pas seulement un souhait de supporter mais une analyse rationnelle des forces en présence cette année.
J'espère que Moreschi ne va pas être le facteur X de Bietigheim parce qu'elle a été impressionnante dans ses derniers matchs.
Fin des compétitions nationales européennes : avec une surprise :
Ferencvaros est champion de Hongrie devant Gyor
Esbjerg est champion de Danemark devant Nykobing de Tyra Axner
Vipers est champion de Norvège devant Storhamar
CSM Bucarest champion de Roumanie
La politique de Gyor semble de moins en moins payante : perdre les 3 dernières LDC , la coupe et le championnat cette saison. Je trouve que cela fait désordre
Comme il a été déjà dit Metz ne joue pratiquement qu'avec 10 joueuses en LDC.
Il n'en sera pas différemment ce WE.
Personnellement ce n'est pas le psychologique qui m'inquiète, mais le physique.
Le final 4 c'est 2 finales en 24h.
Gyor et son armada sont outillés pour 2 matchs
Esbjerg joue également avec 10 -11 joueuses en LDC
Bietigheim a un beau collectif qui se connait bien, avec plus de rotations que Metz
Les gardiennes joueront un rôle important, et surtout il faudra éviter les trous d'air, car à ce niveau les maladresses couteront cher. Ces derniers matchs Kristina a eu une baisse de lucidité durant quelques instants permettant à l'adversaire de recoller un peu au score. A Budapest il faudra éviter ce genre de situation. Au staff qui a l'expérience de ce genre de tournoi de gérer le timing.
Metz Handball est souvent oublié dans les médias nationaux.
Voici le message que j'ai envoyé à RTL
Bonjour,
Juste un petit message pour m'étonner du peu d'échos médiatiques des performances des joueuses de Metz Handball.
Elles viennent d'être championnes de France pour la 26 ème fois ( record en sport collectif) et le week-end prochain elles vont jouer le final 4 de la ligue des champions.
Personne n'en parle dans les médias, pourquoi ?
Parce que c'est Metz ou parce que c'est du handball féminin ?
je pense que ça mériterait au moins d'être signalé dans les infos sportives.
Entièrement d'accord, ce choix est pour moi incompréhensible. Mais les grandes instances espéraient sans doute voir les deux salles pleines (=+ d'argent).
Quand je vois le temps que les médias consacrent à des futilités, ils pourraient simplement signaler dans les infos sportives du samedi que Metz joue une demi finale de ligue des champions. On ne leur demande pas d'avoir un envoyé spécial pour interviewer Chloé juste avant de soulever le trophée 😀
C'est sûr que les médias préfèrent se concentrer sur le prochain club de foot de K. M'Bappé, de son nouveau "crush" ou le nombre d'oeufs qu'il mange au petit déjeuner 😁
Chloé Valentini , candidate au titre de MVP de la saison 2023-2024 face à Oftedal et Haugsted.
Je pense qu'elle mérite cette récompense, tant elle a rayonné la saison dernière en Ligue des Champions. Elle a été prépondérante dans les performances de l'équipe.
Oftedal et Haugsted avaient la chance de jouer à Gyor , étaient entourées de très nombreuses autres joueuses performantes et avaient davantage de temps de récupération durant les matchs.
De plus, je trouve que Chloé a révolutionné le rôle d'ailière (incursion au sein des défenses adverses pour libérer des espaces, prises de balle exceptionnelles, vitesse d'intervention, de course.
Elle défend très bien aussi , je n'oublierai pas comment elle a mis Malenstein sous l'éteignoir , en février dernier, lors du retour coutre FTC.
Elle a certes fini la saison plus difficilement (final four) mais on sait pourquoi.
Les votes pour le meilleurs joueuses européennes poste par poste sont ouverts, .... avec la présence d'1 joueuse de Metz Handball pour chacun des 7 postes:
En réponse à Rococo
Analyse pertinente. Vu depuis la Bretagne, le MHB c’est une débauche d’énergie pour gagner un championnat hétérogène qui n’apporte aucune valeur ajoutée dans la perspective des joutes européennes.
Tandis que le made in France perd des parts de marché sur le territoire national … Et s’exporte sans trop de difficulté/s... Les clubs français manquent de ressources dans un plateau Européen engagé dans une course à l’armement.
Après plus d'une semaine de recul, je me livre à quelques réflexions à froid concernant la déception du final 4.
Beaucoup a déjà été dis, sauf il me semble les 3 éléments suivants:
1. Comparaison avec Gyor (championnat national vs Ligue des Champions)
On a souligné le paradoxe que Gyor champion d'Europe avait perdu son titre national face à FTC. Or, si on compare avec la situation avec Metz, qui de son côté "a sué sang et eaux" pour le conserver, on voit la une différence d'approche qui explique qu'une équipe arrive au final 4 avec une relative fraicheur, quand l'autre y arrive complètement rincée.
En fait, on constate que Gyor a acceptée de perdre son titre, même contre un adversaire nettement plus faible, et s'est re-concentré sur son objectif principal, la CL. Là où Metz dans des conditions assez similaires s'est battu contre des vents contraires pour conserver son titre national, ... avec les conséquences que l'on sait une fois arrivée à Budapest.
Au delà du concept qui veut que Metz est toujours meilleur en phase de championnat que lors des matchs couperet (palpable sur le coup plus pour la saison dernière), ce qui va distinguer 2 clubs comme Gyor et Metz, c'est la priorisation des compétitions.
La priorité de Gyor, c'est la ligue des champions; celle de Metz est le championnat.
C'est probablement ce qui a fait la différence lors de ce final 4, à la fois mentalement et physiquement.
2. Metz était-il réellement favori du final 4?
Il a été dit à droite et à gauche sur les réseaux sociaux que Metz (c'est dire ses joueuses, son staff et ses supporters) s'étaient auto-proclamé favori, faisant ainsi preuve d'une suffisance et arrogance coupable et injustifiée.
C'est tout simplement faux. Oui, Metz était favori, c'est l'EHF qui l'avait proclamé dans son ranking (article partagé sur ce site); c'était également le cas des sites de paris qui mettaient soit Metz en tête, soit Gyor et Metz à égalité.
Donc, la plupart des observateur considéraient que Metz était l'équipe la plus forte, et ceci surtout pas uniquement en Lorraine ou en France.
3. Analyse du parcours de Bietigheim comme antithèse du modèle Metz Handball
Le parcours de Bietigheim est interessant car il représente un modèle inversé de celui de Metz Handball.
Depuis la saison précédente, on a vu cette équipe démarrer la CL sur les chapeaux de roues, puis s'écrouler par la suite pour finir 7ème de poule l'année dernière, c'est à dire non-qualifié pour les Play-offs 1/8 de finale, puis 6ème cette saison, soit une qualification de toute justesse. Une fois qualifié, l'équipe a remonté son niveau de jeu à hauteur de celui du début de saison pour réussir à aller jusqu'en finale de CL.
Donc, ils a 2 équipes de Bietigheim:
- celle qui sur quelques matchs bien précis, soit sur un pic de forme, soit sur les matchs importants, est capable d'imposer un combat physique exceptionnel qui la place au niveau d'une équipe de final 4.
- celle qui sur la longueur moyenne d'un championnat, ne peut pas reproduire ce niveau de jeu sur le long terme, et se classe autour de la 12-13ème place dans la hiérarchie européenne.
Ce double Bietgheim, dont on savait par ailleurs qu'il serait incapable de reproduire en finale contre Gyor l'intensité déployée contre Metz, n'est probablement pas un modèle à suivre. Toutefois, cette faculté a être très fort sur quelques matchs clés, devrait quand même à un certain degré nous inspirer; nous qui pouvons paradoxalement faire preuve quelque part d'une "trop grande régularité" ou, dit autrement, d'une sur-focalisation sur des matchs moins importants.
Voilà quelques éléments de réflexions que je jette un peu comme ça, ... passant maintenant la main à la saison suivante, ... qui a d'ailleurs déjà démarré puisque les équipes qualifiées pour la saison de 2024-2025 de CL sont en-cours de désignation:
Merci
Pour clore ce chapitre LDC 2023/2024, le site EHFTV a décerné un classement des plus beaux arrêts, des meilleures passes et des plus beaux buts de la saison.
La palme du plus beau but a été attribuée à LUCIE GRANIER pour son "KUNG FU" improbable lors du match contre Esbjerg à Nancy.
Mais les autres buts ne sont pas mal non plus, surtout ceux dans les lucarnes.
ITW d'Ana GROS au Télégramme....
« Pourquoi est-ce si compliqué de gagner cette compétition ? Tu peux être le plus fort pendant la saison, jouer le plus beau handball, tout est remis en question sur un seul week-end, avec deux matchs très très intenses en 24 heures. L’erreur est impardonnable pendant un Final Four. Tout peut arriver et il y a tellement d’éléments extérieurs qui entrent en jeu. » Extrait Le Télégramme 04/06/2024.
En réponse à MHB
Avec une masse salariale évaluée à 12M€ (soit 2,5 fois celle de Brest), le budget global se situe très probablement dans une fourchette allant de 20M€ à 25M€ (le chiffre de 30M€ ne paraît pas déconnant compte tenu du train de vie et du standing du club).
Une fois de plus, le MHB paie sa faiblesse économique. Pour faire progresser sa structure, densifier son portefeuille de compétences et continuer à écrire son histoire, le MHB doit hisser sa dimension économique au niveau de sa dimension sportive. Je note au passage que l’échec du MHB est aussi celui de la LBE, incapable de construire un championnat domestique avec 13 sparring partners performants !
Effectivement, le diagnostic des forces et faiblesses de Metz Handball visible sur toute la saison était connu avant cet événement Final 4 européen : quelques joueuses majeures Sako, Jørgensen, Valentini, Bouktit, Burgaard, une défense très hermétique et une dynamique de contre-attaque vers les ailières et un jeu rapide très efficace quand la condition physique suit, mais très peu de tirs à 9m et peu de rotations (y compris lors de certaines rencontres de LBE moins disputées).
> La demi-finale contre Bietigheim a donc été catastrophique car ces cadres usées par cette longue saison n’ont pas eu le rendement habituel. La défense messine a été passive face aux tireuses allemandes qui ont pu développer leur jeu sans être bousculées. De plus, l’adversaire avait très bien adapté sa défense : traitement de faveur pour Bouktit et repli très rapide. Et notre entraîneur n’a pas su proposer d’autres options tactiques ni fait de changements majeurs (hormis l’entrée intéressante de Grijseels).
> Pour autant lors de la petite finale contre Team Esbjerg qui avait bien failli terrasser l’ogre Györ, j’ai un peu plus retrouvé le jeu offensif messin habituel, avec Grijseels très présente. La défense danoise très musclée a bien verrouillé notre pivot avec 2 voire 3 joueuses agressives. Les options offensives étaient limitées, malgré les quelques solutions proposées par Burgaard et Hansen, les ailières étant plus en échec qu’à l’accoutumée. Et la défense messine trop à plat n’est jamais montée sur les monstres Reistad ni Mørk qui se sont régalées.
L’équipe messine est très redoutée par tous ses adversaires européens depuis quelques années. Son jeu est à présent disséqué, analysé et (partiellement) contré par les meilleures équipes. Lorsque les joueuses cadres sont moins performantes, il faudrait pouvoir / savoir diversifier les choix tactiques en s’appuyant sur un collectif plus large. Les contraintes budgétaires ont imposé ces limites sur la qualité de l’effectif ; ce n’était donc pas une découverte. La saison prochaine s'annonce vraisemblablement très différente avec les départs de joueuses majeures et l'arrivée de jeunes joueuses moins cotées (hormis Flippes). Aux entraineurs de composer un nouvel équilibre collectif… Après ces 2 jours difficiles à digérer, il faudra retenir ce nouveau doublé championnat et coupe nationaux 2023-2024 et cette participation au Final 4 européen. D'autres clubs en France et en Europe s'en seraient contentés.
Le contre-exemple vient de Györ qui a fait tourner son armada pendant la demi-finale et la finale et a fini par battre son adversaire danoise sans jouer génialement, mais avec une gardienne Toft très performante ; les Danoises échouant d’un petit but. Contre les Allemandes, c’est l’autre gardienne Solberg qui a brillé et les rotations avaient déjà fait la différence en première mi-temps. Avec un effectif aussi riche et varié, l’entraineur a évidemment beaucoup plus d’options tactiques en défense et en attaque, ce qui complique la tâche de l’adversaire. Et Györ a recruté pour la saison prochaine les 2 joueuses messines les plus en vue cette année (Sako et Jørgensen). Cependant cette sixième victoire européenne intervient après 5 ans de disette. Il faut également noter que le championnat et la coupe de Hongrie 2023-2024 ont été remportés par FTC Rail Cargo !
Bon et bien voilà, la saison est officiellement terminée. Je ne reviendrais pas sur cette petite finale, je ne ferais que me répéter.
Merci à toutes les joueuses et surtout à celles qui nous quittent. Maintenant place au repos pour les JO, et rdv en septembre pour une nouvelle saison ! Allez Metz Handball 💛💙
Ce soir je suis triste 😭, j'avais tellement d'espoir pour une finale minimum.
Et on finit 4eme.
Ce résultat est frustrant.
Pleins d'interprétation on doit ce poser après ce weekend raté.
Bien sûr la saison est réussie, une super saison même.
Mais finir sur deux défaites terrible.
Et de plus quand je vois Alina joue se weekend putain mais pourquoi il l'on fait partir alors qu'elle était sous contrat.
Je suis en colère j'adore cette joueuse.
Il n’aura échappé à personne que la LBE est un astre mort, que son pilotage est assuré par des permanents dénués de vision stratégique, de culture économique, et qu’elle fonctionne sous tutelle. Il est urgent qu’elle acquière une totale autonomie et que son pilotage soit confié à de véritables professionnels rompus au business, au monde de la rationalité, de la productivité, de la performance, du « retour sur investissement », de la stratégie économique et financière, de la conquête des marchés cibles que constituent les partenaires et les supporters auxquels il faut vendre un produit « spectacle sportif ». Pour l’instant, elle est le reflet des intérêts parfois divergents, des acteurs de la Ligue, rien d’autre qu’une super commission de pilotage du handball féminin. Prise dans les sables mouvants de sa propre incertitude, sa Présidente veut démontrer qu’elle ne renonce pas à agir sur la priorité de la FFHB (développer et professionnaliser le handball féminin). Elle ne réussit qu’à démontrer, année après année, sa presque incapacité à aboutir…
Sur le plan sportif….
L’interdépendance ! A la fois concurrents et partenaires, chaque club a besoin de l’autre pour exister, produire un spectacle de qualité, grandir dans l’adversité. 80% des matches de LBE n’apportent aucune valeur ajoutée dans la perspective des joutes européennes ! Il s'agit de matches d’entraînements gagnés par des scores pléthoriques, des matches à haut(s) niveau(x) d’opposition, c’est mieux !!!
Sur le plan économique….
Les investissements massifs réalisés par les blanchisseries industrielles européennes, l’effet de contagion des politiques salariales agressives, la faiblesse économique du club, fragilisent le « miracle permanent ». Pour faire progresser la structure et continuer à écrire son histoire, le MHB n'a d'autre alternative que de hisser sa dimension économique au niveau de sa dimension sportive.
Quelle terrible désillusion pour nos dragonnes. Après avoir quelque peu digéré le match de hier je commence réellement à me poser des questions sur nos préparations pour le F4. Notre équipe semblait totalement tétanisée au point de faire énormément d'erreurs complétement bêtes. Notre défense était totalement dans les choux (du coup impossible de faire des arrêts derrière). Nous terminons le match avec 17% d'arrêts, c'est du jamais vu. En attaque notre base arrière a du perdre une dizaine de ballons à chercher Sarah avec des passes impossibles. Notre 7 de base est incroyable oui, mais nous avons besoin d'un banc solide c'est indéniable. Ce match a prouvé qu'il est nécessaire de posséder des joueuses nous permettant de réellement prendre le lead lorsque nos cadres ne sont pas au RDV. Je suis tellement déçu de ce qu'on proposé nos dragonnes hier. Elles n'ont pas joué à leur niveau, l'équipe semblait totalement sans solutions lors de la fin de la 2nd MT. Bietigheim semblait beaucoup mieux préparé et à joué solide du début à la fin.
Je suis si triste, pour les joueuses, staff, club et supporters. Nous avions des étoiles dans les yeux à l'idée de pouvoir jouer une finale mais le rêve s'arrête ici. Maintenant place à un gros gros match face à Team Esbjerg pour essayer de rentrer avec une médaille tout de même. Le parcours aura été incroyable pour nos dragonnes, le résultat final aura été un peu décevant. C'est maintenant au club d'en tirer les conclusions et d'avancer pour pouvoir espérer un jour gagner une LDC. Il y a encore du travail, mais le club est sur la bonne voie.
S'il fallait établir une équipe parfaite de la saison avant le début du final 4 et en essayant d'être le plus objectif possible, je pense à
Gardienne: Moreschi
Ailière G: Valentini
Ar G : Reistad
DC: Jorgensen
ArD : Vyakhiréva
Ailère D : ?
Pivot: Bouktit
Je sèche sur l'aile droite mais en considérant qu'on aurait la moitié de l'équipe idéale, il est tout à fait normal de penser que Metz est l'équipe favorite de ce final 4
Je sais que ça fait presque un an que je casse les pieds à tout le monde avec la victoire de Metz en ligue des champions mais objectivement, ce n'est pas seulement un souhait de supporter mais une analyse rationnelle des forces en présence cette année.
J'espère que Moreschi ne va pas être le facteur X de Bietigheim parce qu'elle a été impressionnante dans ses derniers matchs.
Samedi 1er juin :
Demi-finale 1, 15h00
Team Esbjerg contre Györi Audi ETO KC
- Arbitres : Eskil Braseth / Leif Andre Sundet – NOR
- Délégués : Lidija Bojic-Cacic – CRO (Commission Méthodes de l'EHF) et Marco Trespidi – ITA (Commission de Beach Handball de l'EHF)
Demi-finale 2, 18h00
Metz Handball vs SG BBM Bietigheim
- Arbitres : Jelena Vujacic / Andjelina Kazanegra – MNE
- Délégués : Urmo Sitsi – EST (Court de Handball de l'EHF) et Zigmars Sondors – LAT (Commission Technique d'Arbitrage de l'EHF)
Dimanche 2 juin
Match de classement 3/4, 15h00
- Arbitres : William Weijmans / Rick Wolbertus – NED
Finale, 18h00
- Arbitres : Cristina Lovin / Simona Raluca Stancu – ROU
Fin des compétitions nationales européennes : avec une surprise :
Ferencvaros est champion de Hongrie devant Gyor
Esbjerg est champion de Danemark devant Nykobing de Tyra Axner
Vipers est champion de Norvège devant Storhamar
CSM Bucarest champion de Roumanie
La politique de Gyor semble de moins en moins payante : perdre les 3 dernières LDC , la coupe et le championnat cette saison. Je trouve que cela fait désordre
Sur le site officiel Eurohandaball , Metz Handball a la plus grosse cote pour le Final4 !
Metz Handball est souvent oublié dans les médias nationaux.
Voici le message que j'ai envoyé à RTL
Bonjour,
Juste un petit message pour m'étonner du peu d'échos médiatiques des performances des joueuses de Metz Handball.
Elles viennent d'être championnes de France pour la 26 ème fois ( record en sport collectif) et le week-end prochain elles vont jouer le final 4 de la ligue des champions.
Personne n'en parle dans les médias, pourquoi ?
Parce que c'est Metz ou parce que c'est du handball féminin ?
je pense que ça mériterait au moins d'être signalé dans les infos sportives.
Cordialement
Le tirage au sort à eu lieu :
Team Esjberg vs Gyor
Metz vs Bietigheim